Dans les deux volets, nos objectifs sont essentiellement pédagogiques et didactiques.
Ces jeunes, qui fréquentent les deux ateliers (vélo et sculpture) ont l’occasion de rejouer leurs démarches d’apprentissage dans un cadre moins contraignant que les cours auxquels ils assistent… ou pas. L’animateur, qui se trouve être un professeur de l’école dans les deux volets, porte dès lors une casquette d’animateur, plus tolérant à la fantaisie, mais tout autant vigilant à la qualité de l’activité concernée ou aux comportements déviants.
Nous privilégions les profils à risques lors de l’inscription. Cette inscription pour avoir lieu durant l’année ( sur base d’une conversation informelle mais régulière avec leurs éducateurs respectifs ou à travers un échange lors d’un conseil de classe hebdomadaire.
Les groupe sont ouverts et la fréquentation, souhaitée régulière est laissée à l’approbation hebdomadaire des élèves concernés. Cela nous demande beaucoup de souplesse, en tant qu’animateurs. Une équipe de base est très vite dégagées à travers une telle organisation.
La bienveillance est de mise. Nous ne nous enfermons pas dans une posture d’engagement indéfectible auprès des jeunes. Si elle vaut pour les animateurs, une telle posture a du mal de s’accommoder de l’évolution du public actuel.
La recherche de motivation (proposition de sortie vélo), la mise en évidence des savoir-faire ( expositions des réalisations), le soutien psychologique constant se révèlent plus porteurs.
Dans le chef des animateurs, un lien verbal est constamment effectué, lors des ateliers, entre la vie scolaire durant les cours et l’attitude de l’intéressé durant l’activité. Il y a bien souvent là une opportunité d’être entendu, en tant qu’adulte, loin des rôles attendus du groupe-classe.