Une élève est présente régulièrement à l’école mais manque systématiquement les cours de sciences. Un enfant part visiter sa famille chaque vendredi précédant les vacances. Un jeune de 20 ans, sans diplôme, ni en formation ou à l’emploi, n’est pourtant inscrit dans aucun établissement scolaire. Une adolescente de 14 ans ne vient plus depuis plusieurs semaines dans son école. Chacun de ces exemples est une forme d’absentéisme, de décrochage ou d’abandon scolaire.

Il est important de se baser sur des définitions communes afin d’évaluer les mesures à prendre pour lutter efficacement contre le décrochage scolaire. Voici les typologies sur lesquelles se base la Stratégie développée par le Service École.

  1. Décrochage scolaire
    1. Décrochage actif
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      Les élèves sèchent et/ou abandonnent prématurément leurs études. On y retrouve l’absentéisme relatif, l’absentéisme absolu et l’abandon scolaire précoce.

      1. Décrochage relatif
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        Ces élèves sont inscrits dans une école mais ne fréquentent pas les cours alors qu’il n’y a aucune raison valable à cela. L’absentéisme relatif peut revêtir deux formes : l’absentéisme symptomatique et l’absentéisme de luxe.

        1. Absentéisme symptomatique
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          Les élèves renoncent à fréquenter l’école en raison de problèmes d’ordre social ou émotionnel, avec ou sans le consentement des parents. Le décrochage symptomatique inclut quatre formes d’absentéisme : occasionnel, calculé, périodique et permanent.

          1. Absentéisme occasionnel
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            Ces jeunes manquent de temps en temps un cours sans y être autorisés. Cette forme de brossage est liée à l’adolescence, de l’exploration des limites à cette période de la vie.

          2. Absentéisme calculé
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            Les jeunes concernés sèchent systématiquement certains cours, par exemple les matières théoriques, les cours donnés par tel enseignant, à telle heure, etc.

          3. Absentéisme périodique
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            Ces jeunes manquent les cours pendant une période déterminée puis font preuve de régularité à l’école pendant un certain temps, sèchent à nouveau et ainsi de suite.

          4. Absentéisme permanent
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            Ces élèves ne fréquentent pas du tout l’école alors qu’ils y sont inscrits.

        2. Absentéisme de luxe
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          Ces élèves prennent des vacances pendant l’année scolaire, sans autorisation de l’école. Cet absentéisme se manifeste souvent avec le consentement des parents.

      2. Absentéisme absolu (non-inscrits)
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        Cette forme d’absentéisme actif est plus problématique. Les adolescents ou les enfants, en âge d’obligation scolaire, ne sont pas inscrits dans une école. Depuis 2008, le calcul de l’absentéisme absolu est réalisé par une cellule commune de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Communauté flamande. Les communes bruxelloises sont également impliquées dans cette initiative.

      3. Abandon scolaire précoce
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        Des jeunes, non soumis à l’obligation scolaire, ne disposent d’aucune qualification et ne sont pas inscrits dans une école. On distingue cinq types d’abandon scolaire précoce : positif, opportuniste, de circonstance, de découragement et enfin d’aliénation.

          1. Abandon scolaire positif
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            Ces jeunes ont trouvé un emploi alors qu’ils fréquentaient l’école et y ont vu une opportunité à saisir sans diplôme.

          2. Abandon scolaire opportuniste
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            Sans carrière bien définie dans la tête, ces jeunes souhaitent changer de vie et, par exemple, partent s’installer dans un autre pays.

          3. Abandon scolaire de circonstance
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            Les jeunes sont contraints d’abandonner leurs études pour des motifs sans rapport avec l’enseignement, par exemple pour des raisons de nationalité.

          4. Abandon scolaire de découragement
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            Les jeunes ont de mauvais résultats à l’école et s’en désintéressent. Ils adoptent un comportement de rejet scolaire : du mal à suivre les cours toute la journée, une perception négative de l’école. Ces mauvaises expériences les incitent à décrocher.

          5. Abandon scolaire d’aliénation
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            Il concerne les jeunes découragés et dont l’attitude n’est pas compatible avec la vie scolaire. Il s’agit d’une forme poussée à l’extrême d’abandon scolaire de découragement.

    2. Décrochage passif
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      Un comportement ou l’accumulation d’un retard d’apprentissage indique que ces élèves se désintéressent de l’enseignement. Il sont présents à l’école mais pourraient se mettre à sécher les cours.