L’établissement s’inscrit dans le tissu urbain proche d’une grande gare.
Les élèves ont un ISEF faible et leur habitation ne leur permet pas de travailler au calme et de manière sereine.
La population de l’école, répartie sur trois entités (52%, 37%, 11%) vit dans un centre urbain typique des grandes villes qui déshumanise les relations, génère l’anonymat et provoque, in fine, des actes de violence.
Elle est à l’image de la population des communes situées dans la première ceinture de la Région de Bruxelles-Capitale soumise à l’emprise de la crise économique, du chômage, de la violence et de la délinquance.
On estime à 30% les élèves pour qui la famille assure un certain suivi scolaire. Pour la moitié d’entre eux, ce suivi familial se limite aux besoins vitaux.
20% ne sont en rien suivi par la famille et 20% bénéficient du suivi d’un intervenant social.
Nos élèves, en grande partie d’origine étrangère cumulent malheureusement les handicaps. Leurs parents ont un faible pouvoir d’achat (demandeurs d’emploi ou chômeurs) et, tout comme leurs enfants, méconnaissent notre langue. Ces élèves ont très peu d’exemples positifs parmi leurs proches. Les étudiants inscrits dans des associations sportives ou culturelles sont très rares .
L’école doit donc tout assumer pour eux.
Pour pallier à cette situation, l’école met en place toute une série d’activités afin de socialiser ces élèves, de les ouvrir à la culture, au civisme et/ou aux sports. Les séances de remédiation en vue d’ancrer les élèves en difficulté dans les structures scolaires tiennent une place très importante dans le projet d’établissement.